Janvier 2016, une nouvelle page s'ouvrira pour le commerce et les services dans le vallon et plus particulièrement à Bedous pour le bourg-centre. Deux ouvertures viendront animer la rue Gambetta.
La première est attendue depuis des mois. La Pharmacie Roy s'installe dans ses nouveaux locaux, maison Nouqué, mi-janvier.
- "Les gens m'en parlent tous les jours : vous transférez quand ? encore ce matin, une cliente s'inquiétait où était l'entrée qu'elle n'avait pas repéré sur la rue" se réjouit Gérard Roy.
- "Je comptais ouvrir fin 2015, mais administrativement il y a eu du retard, et je n'ai pas encore mes connections internet. Nous avons l'autorisation préfectorale pour le 11 janvier, on devrait déménager durant le week-end précédent."
La seconde ouverture sera dans l'ancien Café Saint-Bois qui fait peau neuve pour devenir un café-librairie.
- Restauration rapide, presse locale, librairie-papeterie, Cécile Roguelon et Lucie Gabriele souhaitent que l'espace devienne un lieu où l'on puisse faire une pause avec un nom évocateur "l'Escala".
- Les deux jeunes femmes souhaitaient ouvrir elles-aussi fin 2015, mais les derniers méandres administratifs ont imposé quelques semaines de délai.
- Courant janvier, l'Escala ouvrira ses portes…
Deux projets qui feront oublier le coup de massue reçu en juin avec la fermeture de la Librairie d'Aspe, un petit commerce nécessaire au quotidien de la population locale et apprécié par les touristes et dont la liquidation judiciaire a ému bon nombre de valléens.
Mais si l'on remonte à janvier 2015, la note était à l'optimisme avec la Maison de Santé qui recevait ses premiers patients grâce à la farouche détermination des élus et des professionnels de santé de maintenir un service de proximité.
Ainsi va la vie ! Ainsi va le développement de la vallée avec l'alternance de bonnes et mauvaises nouvelles ! Et oui, tout n'est pas déclin ! Et oui, tout n'est pas optimisme béat !
Mais les initiatives, la mobilisation montre qu'il y a de la vitalité dans cette vallée, n'en déplaise aux défaitistes et aux aigris !
